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Utilisation de techniques chirurgicales alternatives et de greffons avec des critères étendus. Des options pour surmonter la pénurie d’organes en transplantation hépatique. Expérience aux cliniques universitaires Saint-Luc.

(2023)

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Introduction – La transplantation est le traitement de choix de la maladie hépatique terminale. Du fait de son succès et de l’élargissement récent de ses indications, nous manquons d’organes pour prendre en charge tous les malades. Pour pallier ce phénomène, on assiste au développement de techniques chirurgicales alternatives et de greffons avec des critères étendus. Tous ne sont pas équivalents en termes de résultats. Cette étude a pour but de les comparer. Méthodes – Cette étude reprend les 500 derniers patients greffés aux CUSL, entre mars 2020 et avril 2007. Une comparaison entre les groupes DBD (352 ; 70.4%), DCD (78 ; 15.6%) et LDLT (47 ; 9.4%) a été effectuée, de sorte à étudier les durées d’hospitalisation, réopérations, retransplantations, complications vasculaires, biliaires, infectieuses et oncologiques. Résultats – La survie des patients transplantés hépatiques est de 87.4%, 77.1% et 66.9% à 1, 5 et 10 ans. Il n’y avait pas de différence entre les groupes. Les greffons étaient comparables entre eux quant à leur population et aux techniques chirurgicales utilisées, sous réserve de différences propres bien documentées dans la littérature scientifique. Le suivi post-opératoire montrait de moins bons résultats dans le groupe LDLT avec un séjour en USI plus long (p = 0.0078), des réopérations (p = 0.0009) et retransplantations (p = 0.0164) précoces plus fréquentes, une prévalence majorée de complications veineuses (p = 0.0005) dont la thrombose porte (p = 0.0008), et de fistules biliaires (p = 0.0004). La sous-analyse entre DBD et DCD montre que ces derniers présentent des lithiases biliaires plus fréquentes (p= 0.0038). Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes pour les complications infectieuses et les cancers. Conclusion – Des différences significatives entre les groupes ont été mises en évidence quant au suivi post-opératoire des patients transplantés, au détriment du groupe LDLT. Il n’y avait pas de différence de survie associée. Des études plus approfondies seront nécessaires pour évaluer les résultats des greffons non étudiés ici.