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Étude du rejet aigu après transplantation hépatique sous schémas immunosuppresseurs « minimaux ». Étude de l’influence des cytokines tolérogènes et non tolérogènes sur l’évolution clinique du patient transplanté.
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- Introduction : Au vu des nombreux effets secondaires que causent les immunosuppresseurs à long terme, la tolérance immunologique reste un enjeu majeur dans l’amélioration de la survie à long terme. Le développement d’outils permettant un suivi de la tolérance immunologique et de facto la prédiction du risque de rejet permettrait un ajustement précis et sur mesure du protocole immunosuppresseur entrainant à terme une réduction des effets secondaires et une amélioration des résultats de la transplantation hépatique. Objectif : Ce travail a pour but d’étudier en détail l’évolution après transplantation hépatique des cytokines spécifiques (IL-2, IL-4, IL-10, IFN- et TNF- ) et des sous populations lymphocytaires et de leur impact sur le devenir du greffon et du patient. Nous tenterons aussi d’évaluer le lien entre le taux de cytokines dans le sang des patients transplantés et l’induction de tolérance du greffon. Élucider les différences qu’il existe entre les différents schémas de traitement immunosuppresseur au niveau de l’évolution du taux de cytokines et d’en comprendre les tenant et aboutissants sur l’état histologique du greffon et sur l’évolution clinique du patient transplanté. Matériel et méthode : Entre 1999 et 2016, 473 patients ont été évalués pour la participation à l’étude TAC-MONO ou à l’étude TAC-ATG. L’ensemble de tous les patients sont repartis en trois cohortes selon le type d’immunosuppression qui a été appliquée : tacrolimus monothérapie ; tacrolimus associé au sérum anti-lymphocytaire ATLG et tacrolimus associé à une prise de stéroïdes pendant trois mois. A terme, nous souhaitons une analyse combinée de ces 3 cohortes. A ce stade, les analyses que nous présentons ont été réalisée séparément pour chacune des deux études TAC-MONO et TAC-ATG. Pour chaque étude, le suivi clinique, biochimique et histologique des patients a été fait de façon régulière et égale pour tout le monde. Résultat : Notre large étude rétrospective, n’a pas permis de mettre en évidence quelconques différences significatives et d’intérêt clinique entre les groupes analysées. Nous pensons que le futur de la TRH devrait se concentrer sur le développement de moyen permettant une diminution des effets secondaires à long terme causé par les drogues immunosuppressives.