Demoulin, StéphanieDe Wilde, MatthiasLéonard, ElisaElisaLéonard2025-02-042025-02-042020https://dial-mem.test.bib.ucl.ac.be/handle/123456789/18603La prolifération d’images sexualisées du corps féminin est devenue un phénomène important dans notre société actuelle et mène souvent à l’objectification sexuelle des femmes et des jeunes filles. L’une des conséquences les plus importantes de cette objectification est que les femmes intériorisent cette perception d’elles-mêmes et en viennent à adopter la perspective d’une tierce personne sur leur corps, nous parlons alors d’auto-objectification classique. Ces dernières se retrouvent alors dans un processus « passif » où elles subissent le regard objectifiant d’autrui, ce qui engendre une série de conséquences négatives. Cependant, au cours des dernières années, les messages et les images présents dans les médias ont évolué et mettent désormais l’accent sur l’acte sexuel des femmes. Il est alors apparu que plusieurs femmes utilisent leur corps ou leur sexualité de manière active afin d’atteindre des buts précis et accroître leur sentiment de pouvoir sexuel, nous parlons ici d’auto-objectification instrumentale. Le but de ce mémoire est alors d’investiguer comment sont vues les femmes s’auto-objectifiant des deux manières du point de vue de leur moralité et de leur agentivité. Même si nous n’avons pas pu confirmer toutes nos hypothèses, nos résultats ont permis de mettre en évidence que les femmes s’auto-objectifiant de manière classique sont vues comme moins morales que les femmes ne le faisant pas. De plus, les femmes auto-objectifiées de manière instrumentale sont vues comme plus agentiques que les femmes auto-objectifiées de manière classique. Nous avons ensuite décrit les différentes limites de notre étude ainsi que diverses pistes de recherches futures.auto-objectification classiqueauto-objectification instrumentaleperception d'autruiagentivitémoralitétext::thesis::master thesisthesis:22748