Maeder, CostantinoBachvarova, BilyanaBilyanaBachvarova2025-02-042025-02-042021https://dial-mem.test.bib.ucl.ac.be/handle/123456789/26456En 1995, la scène littéraire française est bouleversée par l’attribution du prix Médicis à deux auteurs exilés dont le français n’est pas la langue maternelle. Andreï Makine (« Le Testament français ») et Vassilis Alexakis (« La langue maternelle ») sont les lauréats ex-aequo d’un prix qui ne récompense d’ordinaire qu’un seul auteur. L’analyse a pour ambition de montrer comment les deux écrivains parviennent à une transcendance identitaire après l’exil dans la construction d’une identité scripturaire à travers une transculturation. Afin de répondre à cette problématique, l’analyse menée s’intéresse aux concepts d’identité, d’exil et de stéréotype qui montrent que la reconstruction identitaire n’est possible qu’à travers la reconnaissance d’un Autre. L’hypothèse avancée est que les stratégies littéraires makiniennes et alexakiennes permettent de premièrement entrer en dialogue avec l’Autre, avant d’exprimer une identité singulière scripturaire.MakineAlexakisexilstéréotypeidentitétransculturationlangue maternellelangue étrangèreétrangerDans l'ailleurs, un ici ; dans tes yeux, mon visage : la reconstruction d'une identité scripturaire dans "Le Testament français" d'Andreï Makine et "La langue maternelle" de Vassilis Alexakistext::thesis::master thesisthesis:32084