Van Der Monde, JulieVekemans, LucieLucieVekemans2025Ce mémoire analyse les défis posés par la conciliation d’un traitement immunosuppresseur par mycophénolate mofétil (MMF) avec un projet de grossesse, en raison de la tératogénicité avérée de son métabolite actif, l’acide mycophénolique (AMP). Ce risque, bien documenté, est confirmé par des études cliniques et des registres de grossesses après transplantation. La pharmacocinétique du MPA est analysée pour comprendre l’exposition foetale, en mettant en évidence la sensibilité particulière des périodes critiques du développement embryonnaire. Même à faibles doses, les risques demeurent importants, soulignant l’importance d’une gestion rigoureuse. Les recommandations des agences de santé (ANSM, EMA, FDA) préconisent d’interrompre le MMF avant la conception et d’envisager des alternatives comme l’azathioprine ou les inhibiteurs de la calcineurine. Dans des situations exceptionnelles, une utilisation encadrée du MMF pendant la grossesse peut être envisagée après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque. Une prise en charge multidisciplinaire est indispensable, avec une coordination des différents intervenants pour assurer une gestion optimale. Les consultations préconceptionnelles jouent un rôle clé pour sensibiliser les patientes aux risques, examiner les alternatives et élaborer un plan de suivi personnalisé. Durant la grossesse, un suivi rapproché est essentiel pour ajuster le traitement et limiter les complications. Malgré les données disponibles, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour affiner les recommandations et évaluer les pratiques innovantes, telles que celles permettant une utilisation contrôlée du MMF dans des cas spécifiques, afin d’améliorer la sécurité materno-foetale.mycophénolate mofétil lupus transplantation grossesse tératogénicité malformations congénitalesComment concilier un traitement immunosuppresseur par Mycophénolate mofétil et un projet de maternité ?text::thesis::master thesisthesis:49625