Auwers, Jean-MarieKhoueiry, ElieElieKhoueiry2025-02-042025-02-042023https://dial-mem.test.bib.ucl.ac.be/handle/123456789/35339Éphrem, « lyre de l’Esprit-Saint » et astre brillant de l'Église d’Orient, est le représentant le plus distingué des écrivains syriens. Dans la symphonie de ses écrits, il fait résonner les cordes du poète, du mystique, du pasteur et du savant. Laissant un legs théologique et spirituel éminent en fond et en forme, il quitte paisiblement le monde le 9 juin 373. Et c’est avec sa mort que commence son immortalité ! Il continue à vivre non dans l’histoire, mais dans la légende et dans la pseudépigraphie : les différents auteurs qui ont écrit sous le nom d’Éphrem, nous ont laissé un corpus aussi volumineux que celui du « vrai » Éphrem. Les hymnes de la semaine sainte font partie de ces écrits qui furent longtemps attribués à saint Éphrem, mais Dom Edmund Beck, grand spécialiste de notre auteur et éditeur de ces hymnes (et de la plupart du corpus éphrémien) a remis en cause leur authenticité. Ce travail s’attache à traduire le premier de ces hymnes, à l’analyser et à approfondir la question de l’authenticité (ou plutôt de la non-authenticité). Il s’avère donc impératif de brosser au préalable un portrait historique et théologique de l’authentique Éphrem, afin d’avoir des critères qui orientent notre jugement sur le sermon.Éphremsemaine saintesyriaque.Sermon sur la semaine sainte attribué à Éphrem le Syrien : traduction et analysetext::thesis::master thesisthesis:39458