Schoumaker, BrunoNdayihereje, DesireDesireNdayihereje2018L’enquête démographique et de santé de 2016-2017 dans son rapport final présente les variations spatiales en termes de fécondité ; que ça soit au niveau régional ou niveau provincial. Au niveau régional, l’ISF passe de 3,7enfants par femme à 5,8 enfants par femmes. Au niveau provincial, cet indicateur varie de 3,7 enfants par femme à 6,6 enfants par femme soit une différence de 2,9 enfants par femme. Néanmoins, dans ce rapport, on ne présente pas les facteurs qui influencent cette variation spatiale, alors qu’elle est manifestement présente. L’étude a pour objectif de faire une analyse différentielle Burundi afin de répondre à la question « quelles sont les différences de fécondité entre les régions/provinces au Burundi, quelles sont les facteurs qui influencent ces variations de fécondité ?» L’analyse descriptive montre qu’il y a effectivement des différences de fécondité entre les régions, entre les provinces ainsi au niveau des tranches d’âges si on fait la comparaison entre les trois EDS que compte le Burundi. Pour faire les différentes analyses, on utilise deux méthodes ; la méthode exploratoire des données qui ne fait qu’une simple description et la méthode explicative qui fait recours aux différents modèles de régression qui sont linéaire, tfr2 et modèle logistique. Avec l’approche descriptive, les résultats montrent qu’il y a des variables socio-démographiques qui entretiennent une liaison forte avec l’indice synthétique de fécondité, compte tenu du coefficient de corrélation, les autres affichent une faible liaison et les autres sont indépendantes avec l’ISF. En plus de ces relations, des analyses explicatives montrent qu’il y a des variables qui contribuent à la variation spatiale de la fécondité au Burundi. Ainsi, l’âge au premier mariage, l’utilisation de la contraception, l’état matrimonial sont parmi les variables importantes qui influencent la féconditéFéconditérégionBurundidensitécontraceptiontext::thesis::master thesisthesis:17088