Dupuy, ClaireNajjari, FaouziFaouziNajjari2025-02-042025-02-042022https://dial-mem.test.bib.ucl.ac.be/handle/123456789/28403Les études autour de l'islamisme sont assez récentes dans la littérature francophone et anglophone. Elles débutèrent dans les années 80. Ces analyses sont souvent de deux types: soit elles observent les tendances violentes de type djihadiste (Al-Qaïda, Daech, etc.) du courant islamiste sunnite majoritaire, soit elles se focalisent sur les mouvements religieux et les partis politiques dits légalistes de ce courant comme le PJD (au Maroc), Ennahda (en Tunisie), les Frères Musulmans (en Égypte), etc. Face à cette grande diversité du fait islamiste, nous faisons le choix dans ce mémoire de nous focaliser sur le Maroc avec le cas du Parti de la Justice et du Développement. Après le Printemps arabe de 2011 ayant obligé le roi chérifien à entamer une réforme constitutionnelle, et face à une sécularisation sociale montante au sein de la société marocaine, des observateurs constatent l'usage de plus en plus important d'un lexique "modéré" ou "laïcisé" dans le discours du PJD. Il s'agira ainsi d'essayer de comprendre en quoi la modération du discours politique partisan de certaines élites de ce parti aux lendemains du Printemps Arabe traduirait-elle d’une sécularisation/laïcisation du parti islamiste marocain vis-à-vis de son conservatisme religieux originel. Pour ce faire, l’analyse portera sur les programmes politiques électoraux de 2011 et 2016 et le discours que porte le parti sur le type de régime politique attendu. Ce mémoire se concentra ainsi sur une partie de la littérature idéologique du PJD pour évaluer cette sécularisation de l’islamisme légaliste marocain.MarocislamismePJDmonarchiesécularisationmodérationreligionislamlaïcisationBenkiraneFrères MusulmansLa sécularisation de l’islamisme marocain: le cas du Parti de la Justice et du Développement (PJD) lors de sa première expérience gouvernementale (2011-2016).text::thesis::master thesisthesis:28672