Vannuscorps, GillesVan Thorre, AmélieBodart, CamilleCamilleBodart2025-02-042025-02-042020https://dial-mem.test.bib.ucl.ac.be/handle/123456789/18394Dans la littérature actuelle, il n’existe pas de procédure unique employée par l’ensemble des cliniciens concernant l’évaluation de la sévérité du bégaiement. Dans le même sens, il n’existe pas non plus de classification des disfluences « stricte » utilisée par tous. Notre étude a donc eu pour but de nous poser diverses questions quant à la collecte, la transcription et l’analyse des échantillons de parole, et d’y répondre en fonction des éléments retrouvés dans la littérature et de notre esprit critique quant aux meilleures décisions à prendre. Il semble que notre procédure utilisée soit fiable, compte tenu de la valeur obtenue en calculant un coefficient permettant de mesurer le degré de concordance des juges quant à la classification des disfluences que nous avons élaborée. En outre, aucune étude n’a soulevé la question de savoir si une tâche langagière était unanimement plus sensible qu’une autre pour mettre en évidence les épisodes de bégaiement chez les PQB, ou si elle pouvait différer en fonction des personnes. Les résultats de notre étude ont montré que la tâche « impactante » variait d’une personne à l’autre, bien que la tâche de langage spontané filmée semble être la plus sensible puisqu’elle a été constatée chez 3 personnes sur 4. Enfin, étant donné que le bégaiement est souvent défini comme un trouble de la fluence, nous pensions que les PQB auraient toutes une vitesse de parole significativement différente des sujets normo-fluents. Cependant, notre étude a permis de mettre en évidence que ce n’était pas le cas puisque le trouble de la fluence n’a été attesté que chez 2 personnes sur 4.bégaiement - fluence - disfluences - tâche langagière - vitesse de parole - vitesse d'articulationElaboration d’une méthodologie pour analyser les productions orales des locuteurs qui bégaient et des locuteurs normo-fluents. Quelle tâche langagière est-elle la plus sensible pour mettre en évidence le bégaiement ? (comparaison des indices de fluence et de disfluences)text::thesis::master thesisthesis:26664