Karl ColinKanku, AndréAndréKanku2025-02-042025-02-042019https://dial-mem.test.bib.ucl.ac.be/handle/123456789/15025Le manioc constitue l’aliment de base en République Démocratique du Congo. Ses tubercules contiennent de substances toxiques en l’occurrence, l’acide cyanhydrique. Ainsi, la mauvaise technique utilisée pour la transformation de cette dernière en différents sous-produits expose la population aux risques d’intoxication alimentaire. La transformation s’effectue directement dans les cours d’eaux avec les risques d’intoxications des ressources aquatiques qui contribue à la diminution de la continuité écologique de ces dernières. A ceci s’ajoute le problème de collecte et de gestion des déchets qui est une préoccupation à l’heure actuelle d’autant plus que la sécurité environnementale. Aujourd’hui, le déchet est un indicateur de l’existence humaine qui dégrade l’environnement si les mesures de protection ne sont pas réunies, les déchets de tubercules de manioc en font aussi partie. En effet, pour contribuer à cette gestion, une Organisation Non Gouvernementale est mise en place, afin d’intégrer l’approche de l’économie circulaire dans le système de la transformation et commercialisation de la farine de manioc. Il s’agit de l’ONG OPAPE RDC qui apporte un plus non seulement aux activités du projet mais aussi à la protection de l’environnement. Par ailleurs, le coût de l’investissement trop élevé et la courte durée de l’évaluation du projet ont un impact négatif sur la VAN. Les résultats de l’évaluation du projet affichent une VAN négative. Quand bien même la VAN est négative, nous tenons toujours à y investir compte tenu de son impact environnemental, création d’emploi et fourniture des produits salubres. Et aussi la VAN à long terme calculée sans tenir compte de la dette fiscale a affichée un résultat positif avec un indice de profitabilité de 30,5% à la 5eme année. Un autre aspect est que le projet réalise le Cash-flow positif à partir de la deuxième année du projet y compris toute sa période d’évaluation avec un DRS de 4 ans et DRA de 5 ans. Pour faciliter les investissements, nous suggérons l’assouplissement du taux d’intérêt qui est énormément trop élevé (20,6%), et aussi le taux d’imposition (35%), car ils découragent les entrepreneurs à investir dans ce secteur de transformation, et ceci constitue une raison pour laquelle, nous travaillons comme ONG.économie circulairemanioccyanureintoxicationpollution environnementale/aquatiqueévaluation de projet.text::thesis::master thesisthesis:20136