Schoumaker, BrunoLardinoit, MarieMarieLardinoit2025-02-042025-02-042024https://dial-mem.test.bib.ucl.ac.be/handle/123456789/37202Ce mémoire examine le sentiment d’appartenance (SA) des personnes d'origine turque, marocaine, congolaise, rwandaise et burundaise en Belgique dans une étude quantitative comparative. Le concept de sentiment d’appartenance permet d’étudier l’intégration tout en dépassant les logiques parfois objectivantes de cette notion. Il s’agit d’une notion qui prend en compte la dimension subjective et expérientielle de l’intégration des personnes d’origine étrangère. Ce mémoire a pour but de caractériser le sentiment d’appartenance, vérifier l’existence d’une double appartenance, ainsi que les confronter aux indicateurs d’intégration couramment utilisés en Belgique pour mesurer l’intégration des personnes issues de l’immigration. Les analyses descriptives montrent qu’il y a un fort sentiment d’appartenance à la Belgique et au pays d’origine au sein de toutes les populations. Cependant l’expression de ce sentiment d’appartenance varie d’un groupe d’origine à l’autre, mais également d’une génération d’immigration à l’autre. Chez les personnes d’origine subsaharienne le sentiment d’appartenance grandit au fil des générations alors qu’il diminue au sein des populations d’origine turque et marocaine. Ensuite, la création d’une typologie de l’appartenance a permis de confirmer l’existence de la double appartenance au pays d’accueil et d’origine. Enfin, un ensemble de régressions logistiques a trouvé que la majorité des indicateurs d’intégration n’ont pas d’effet significatif sur le sentiment d’appartenance des individus ou sur leur double appartenance.intégrationpopulation d’origine étrangèreindicateurs d’intégrationDoubble appartenanceSentiment d'appartenanceLe sentiment d’appartenance des personnes d’origine étrangère en Belgique : une étude comparative entre les populations d’origine subsaharienne et les populations d’origine turque et marocaine.text::thesis::master thesisthesis:44152