Schoumaker, BrunoAhmed, YoussoufYoussoufAhmed2025-02-052025-02-052024https://dial-mem.test.bib.ucl.ac.be/handle/123456789/42261Introduction : Au Sénégal, l'abandon des méthodes réversibles à longue durée d’action (LARCs) dû aux effets secondaires est faible ; il concerne 6 % des femmes utilisatrices d’implants et 4 % des femmes utilisatrices des DIU qui abandonnent entre 3 mois et 6 mois en raison de problèmes de santé ou d'effets secondaires et de problèmes sociaux. Et 90% des femmes continuent d’utiliser les méthodes contraceptives à longue durée d’action MLDA/LARC. Cette étude a examiné les facteurs, y compris les effets secondaires associés à l'abandon des LARC au cours des 12 premiers mois d'utilisation des méthodes LARC au Sénégal et a exploré la manière dont les femmes utilisatrices des LARC gèrent les effets secondaires. Méthodes : Cette étude de panel a impliqué cinq moments précis avec des utilisatrices de LARC recrutées dans trois canaux de services entre février et avril 2017. L’enquête de suivi s’est déroulée entre février 2018 et mars 2019, avec deux mois de décalage en moyenne pour chaque passage. L’estimateur de Kaplan Meir, la courbe d’incidence cumulative (CIF), le test de proportionnalité et le modèle de Cox de Fine & Gray ont été mobilisés dans les analyses afin de déterminer l’ampleur du phénomène, la méthode la plus abandonnée par les femmes utilisatrices durant douze mois, les motifs d’abandons et les facteurs favorisant les abandons des méthodes contraceptives à longue durée d’action (LARC). Résultats : L’estimateur de Kaplan Meir révèle que l’ampleur du phénomène est faible car 10% des femmes suivies ont abandonné les LARCs avant les 12 mois d’utilisation. La fonction d’incidence CIF de Fine & Gray montre que c’est le DIU qui est la méthode LARC la plus abandonnée par les femmes suivies avec une probabilité cumulée variant entre (0,02-0,09), p-value de 0,0001 < 0,05. Le modèle de régression de Fine & Gray a montré que le choix de la méthode (DIU ou implant) [Coefficient instantané = 2,11 (IC à 95 % : 1,03–4,35)] et la parité 1-3 enfants [Coefficient instantané = 20 (IC à 95 % : 18,81–21,89)] sont associés à l'abandon des méthodes LARCs ; les utilisatrices des DIU et les femmes ayant moins d'enfants sont plus susceptibles d'abandonner les LARCs avant 12 mois d’utilisation. Donc, le DIU et la parité sont des prédicateurs significatifs de l’abandon des méthodes LARC pour ces femmes suivies entre 2018 et 2019 au Sénégal. Les effets secondaires ressentis varient, mais la plupart des femmes utilisatrices considèrent les saignements abondants (47,5%), le manque de désir sexuel (13%) et les aménorrhées (10%) comme les moins supportables. Aucune différence statistiquement significative entre les effets secondaires, la religion, le milieu de résidence et les canaux de prestations de services n’a été observée. Conclusions : Dans cette enquête de panel menée au Sénégal, le choix entre les implants et les DIU a eu un impact significatif sur la continuation des LARCs, et les femmes ayant eu plus d'enfants ont décidé de continuer les méthodes LARC jusqu’à terme, malgré les effets secondaires.MRLDA/LARCeffets secondairesabandonfacteurs favorisantfemmes en âge de procréer (FAR).Les déterminants y compris les effets secondaires associés à l'abandon des méthodes contraceptives réversibles à longue durée d'action LARCs auprès des femmes âgées de 15-49 ans au Sénégaltext::thesis::master thesisthesis:49374