PONCIN, MarieVERMEULEN, NicolasKieffer, ClaireClaireKieffer2016L’objectif de notre travail consiste à examiner l’impact d’une consommation d’alcool excessive sur le concept de conscience de soi auprès d’une population alcoolodépendante en cours de sevrage. Mais pas que, notre travail s’étend notamment aux différentes stratégies de coping misent en placent par cette population, afin de voir s’il existe des liens entre le niveau de consommation d’alcool et ces stratégies de coping. Notre recherche s’inscrivant dans une recherche plus large de doctorat, une batterie de tests a été faite passée aux 28 participants de notre étude à la clinique universitaire Saint-Luc. Pour notre travail, nous nous sommes particulièrement intéressés aux questionnaires d’écart entre les sois, le questionnaire RSCS de la conscience de soi et le questionnaire CISS évaluant les stratégies de coping centrées sur les émotions, centrées sur l’évitement et orientées sur la tâche lors de situation stressante. Sur bases des données récoltées lors de ces testings, deux influences significatives ont pu être mises en évidence. D’une part, une analyse de régression a permis de prédire que les personnes alcoolodépendantes avec une haute conscience de soi qui ressentent de la détresse par rapport à un écart entre le soi réel et le soi idéal selon autrui sont celles qui consomment une plus grande quantité d’alcool. D’autres part, ces mêmes personne (dépendantes à l’alcool avec une haute conscience de soi) sont celles qui lorsque leur consommation d’alcool est élevée n’ont pas recours à l’utilisation du sous-coping « évitement » (du coping centré sur les émotions) pour face à des situations stressantes cependant notre analyse corrélationnelle n’a pas relevé la tendance d’une relation positive avec l’utilisation d’autres stratégies de coping chez ces personnes. De manière générale le design de notre étude ne nous a permis de confirmer toutes nos hypothèses. Et pour causes, notre échantillon (28 participants) nous paraît être trop restrictif pour obtenir de résultats significatifs toutefois, nous avons pu révéler des tendances de relation significatives au sein de la population alcoolodépendante grâce aux questionnaires auxquels ils ont répondus pour les recherches futures, il serait intéressant d’approfondir l’impact de la consommation d’alcool sur la conscience de soi en lien avec le questionnaire d’écart entre les sois avec un échantillon plus représentatif. Vis-à-vis des stratégies de coping, il serait intéressant d’intégrer un groupe expérimental ou la rechute n’est pas exclue. Cela permettrait d’étudier les différentes stratégies de coping qui sont mises en place dans un groupe sans rechute et dans un groupe avec rechute pour pouvoir si l’une d’entre elles est favorable à l’abstinence.conscience de soistratégies de copingalcoolodépendancetext::thesis::master thesisthesis:7379