Liens entre le biais de surgénéralité en mémoire autobiographique, les capacités d'inhibition et la symptomotologie dépressive

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Supervisors: Lahaye, Magali ; Franckx, Anne-Charlotte
Faculty: Faculté de psychologie, logopédie, sexologie et des sciences de la famille
Degree label: Master [120] en sciences psychologiques
Abstract: Dans cette étude, nous postulons que l'inhibition cognitive est un mécanisme clef dans le rappel de souvenirs autobiographiques et est liée à un risque accru de dépression. Dans la mémoire de travail, l'humeur négative active des processus de pensées négatives. De cette manière la capacité à contrôler le contenu de la mémoire de travail pourrait s'avérer être un facteur clef dans la différenciation des personnes qui se remettent facilement d’un affect négatif de celles qui s'enferment dans un cercle vicieux de plus en plus négatif. Les personnes déprimées ont également beaucoup de mal à empêcher les contenus négatifs à entrer dans leur mémoire de travail ce qui les conduits donc à ruminer. Un déficit de l'inhibition pourrait aussi interférer dans les mécanismes de régulation émotionnelle, de rappel en mémoire autobiographique, gênant le rétablissement de l'affect négatif. Cette étude, par le biais d'une recherche empirique et en s'appuyant sur la littérature existante, à pour objectif d'observer la relation entre l'inhibition, le biais de surgénéralité en mémoire autobiographique et la dépression.