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Exploration de l'impact immunostimulant de la curiethérapie à l'iode-125 dans le contexte du cancer prostatique
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Mola_Fadime_39211800_2023-2024.pdf
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- Le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez les hommes de plus 65 ans. Divers traitements existent à ce jour avec pour cible différent système de l’organisme. L’un d’eux est la curiethérapie, recommandée en cas de cancer à risque faible voire intermédiaire, dont celle à faible débit de dose qui consiste à insérer des grains contenant le radio-isotope iode-125. Ce dernier émet des rayonnements ionisants de type électromagnétique, des rayons ɣ. Un autre type de radiothérapie également très employée consiste à envoyer des rayons X produits par des accélérateurs et envoyés vers la prostate en cas de tous niveaux de risque de cancer. Le mécanisme d’action directe des rayons ionisants est l’altération de l’ADN des cellules cancéreuses induisant la mort cellulaire. Il a été démontré que la radiothérapie externe combat la tumeur en stimulant le système immunitaire, dont le rôle est de défendre l’organisme contre les phénomènes anormaux tels que la prolifération anarchique des cellules, tel est le cas du cancer de la prostate. Les chercheurs questionnent donc si ce mécanisme d’action indirect des rayons X sur la tumeur est également observable en cas de curiethérapie à l’iode-125. Les résultats obtenus dans 3 études cliniques sur la curiethérapie à l’iode-125 étayées dans ce mémoire démontrent une fluctuation des taux de diverses sous-classes de cellules immunocompétentes et celui des anticorps sur prélèvement du sang périphérique, suggérant donc bien la modulation du système immunitaire par la curiethérapie à l’iode-125. Une augmentation du taux des cellules effectrices est traduite par leur stimulation tandis qu’une diminution, notamment celle du taux des anticorps, suggère la migration de ceux-ci vers le site de la tumeur. Les études sont très peu nombreuses et composées de petites cohortes. Elles détiennent néanmoins des données qui permettront d’approfondir les mécanismes de la curiethérapie à l’iode-125 afin de l’incorporer comme traitement dans des cas où il sera préférable d’éviter les autres thérapies pour une meilleure balance bénéfices-risques pour le patient.