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Maximiser les apprentissagesparl’audit interne:analyse des modalités efficaces dans lesecteur public fédéral belge
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- Les administrations publiques ont été obligées d’intégrer des outils de gestion pour se perfectionner dans un contexte toujours plus complexe. Elles se sont dotées du contrôle interne qui surveille l’atteinte de ses objectifs de manière efficace, le respect des règles en vigueur et la fiabilité de l’information financière. Pour s’assurer que cet outil de gestion remplit bien sa fonction, il est lui aussi contrôlé et évalué. Dans cette optique, l’audit interne s’est développé. Les processus de gouvernance, de gestion des risques et de contrôle interne sont évalués et améliorés pour garantir leur utilité, leur efficacité et leur contribution à la performance de l’organisation. Cependant, il n’est pas rare d’entendre de nombreuses critiques à l’égard des administrations : bureaucratie excessive, manque de transparence, mauvaise gestion des ressources, manque d’innovation ou encore manque d’efficacité. A quoi servent donc l’audit et le contrôle interne ? Cette recherche s’intéresse donc aux paramètres de l’audit interne qui transforment réellement et positivement les organisations publiques. A cette fin, la base de travail est constituée par les témoignages des auditeurs de l’Audit interne fédéral, un service qui audite les services publics fédéraux belges. Ce mémoire identifie donc les éléments contextuels, les comportements et les méthodes qui entravent et qui favorisent les apprentissages dans les organisations. Parmi les plus parlants, nous avons identifié que les audits produisent des apprentissages à condition que le management de l’organisation soit enclin à apprendre et que la communication sur les changements décidés soit réelle et diversifiée.