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Interactions entre produits à base de plantes et médicaments : quelles sont les interactions plante-médicament dangereuses et nos outils pour les identifier ?

(2017)

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Introduction. Les interactions entre plantes et médicaments conventionnels représentent un risque réel et grandissant pour la santé de nos patients. Pourtant, la phytothérapie et ses interactions potentielles est un domaine peu présent dans la formation des médecins en Belgique. Objectifs. Le but de ce travail est d'identifier les interactions plante-médicament dangereuses et les interactions impliquant les plantes fréquemment consommées dans notre pratique, et de mettre en évidence les ressources disponibles pour le médecin généraliste afin de conseiller adéquatement ses patients. Méthodologie. La méthodologie comporte une recherche de littérature et une enquête sur la consommation de produits à base de plantes chez les patients de notre pratique de médecine générale ayant consulté durant les mois de décembre et janvier 2017. Résultats. Comme les médicaments, les plantes peuvent être à l'origine d'interactions pharmacocinétiques et pharmacodynamiques. La littérature scientifique concernant les interactions plantes-médicaments repose sur de faibles niveaux de preuves à part pour le millepertuis. Les interactions dangereuses impliquent le cytochrome P450 3A4, dont le millepertuis est un puissant inducteur et le pamplemousse un puissant inhibiteur. Les autres interactions dangereuses impliquent des médicaments dont la marge thérapeutique ou toxique est étroite comme par exemple les anticoagulants, les antirétroviraux, les antiépileptiques, la digoxine, les agents anticancéreux et les immunosuppresseurs. Le développement d'une interaction ne repose pas uniquement sur la plante et le médicament consommés mais également sur certaines caractéristiques propres à l'individu. Dans notre étude, septante-trois pourcents des quatre-vingt-trois participants consommaient ou avaient consommé des produits à base de plantes. Trente-et-une interactions potentielles ont été mises en évidence, dont trois interactions sévères. Afin de conseiller le mieux possible son patient, le médecin généraliste peut s'appuyer sur la littérature, sur les "interaction checker" disponibles en ligne, sur sa collaboration avec le pharmacien; en outre, une des missions du médecin généraliste est de faire avancer les connaissances dans ce domaine en notifiant les interactions à !'Agence Fédérale des Médicaments et Produits de Santé.