Loading...Loading...

Les liens entre la flexibilité cognitive, le mode de traitement des pensées répétitives et la dépression chez les adolescents

Martin, Pauline

(2015)

Details

Supervisors

Lahaye, Magali ; Franckx, Anne-Charlotte

Faculty

Faculté de psychologie, logopédie, sexologie et des sciences de la famille

Degree label

Master [120] en sciences psychologiques

Abstract

Nous nous sommes intéressés dans ce mémoire aux liens entre la flexibilité cognitive, le mode de traitement des pensées répétitives et la dépression chez les adolescents. Nous considérons les pensées répétitives comme un construit multidimensionnel. En effet, en fonction du mode de traitement des pensées répétitives, concret versus abstrait, les conséquences associées à ces pensées répétitives diffèrent. En particulier, il est établi que les pensées répétitives abstraites entretiennent un lien étroit avec la dépression. Dans ce projet, nous nous sommes intéressés au contrôle exécutif de l’attention et plus particulièrement à la flexibilité cognitive. La flexibilité cognitive pourrait être directement liée au phénomène de pensées répétitives. La littérature propose deux modèles de causalité entre ces variables : le modèle A selon lequel le déficit de flexibilité cause les pensées répétitives abstraites et le modèle B selon lequel les pensées répétitives abstraites induisent un déficit de flexibilité. Nous avons étudié les liens spécifiques entre ces variables dans une population adolescente. En effet, nous pensions que les adolescents pourraient présenter des différences par rapport aux adultes sur le plan de leur fonctionnement exécutif, et notamment de la flexibilité cognitive dont le développement se poursuit jusqu’à l’âge adulte. Or, si la flexibilité a une implication dans le phénomène de pensées répétitives comme la littérature le suggère, les adolescents pourraient y être particulièrement sensibles. Notre étude avait pour objet l’évaluation de corrélations entre nos variables de flexibilité cognitive, mode de traitement des pensées répétitives et de dépression chez des adolescents âgés entre 14 et 19 ans. Certains de nos résultats ont montré la confirmation de nos hypothèses de recherche concernant les liens entre ces variables alors que d’autres étaient plus surprenants au vu des données existantes pour les adultes et pourraient être liés aux spécificités des adolescents.