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L’utilisation du feedback entre pairs interprètes Français-langue des signes de Belgique francophone (LSFB) à l’issue de prestations en binôme. Les interprètes Français-LSFB qui travaillent en binôme, prennent-ils le temps de se donner du feedback et acceptent-t-ils d'en recevoir ?

Berhin, Julie-Anne

(2021)

Details

Supervisors

Haesenne, Thierry ; Strasly, Irène

Faculty

Faculté de philosophie, arts et lettres

Degree label

Master [120] en interprétation, à finalité spécialisée: interprétation de conférence

Abstract

L’utilisation du feedback entre pairs interprètes Français-langue des signes de Belgique francophone (LSFB) à l’issue de prestations en binôme Les interprètes Français-LSFB qui travaillent en binôme, prennent-ils le temps de se donner du feedback et acceptent-t-ils d'en recevoir ? Au quotidien, nous recevons des commentaires de la part des personnes qui nous entourent. Ce feedback est incontournable et nous nous sentons alors parfois évalués et critiqués, au sujet de nos actions, de notre apparence et de notre personnalité. Et cela peut nous affecter. Or, si l’on prend la peine de comprendre ce que sont les feedback, à quoi ils servent, comment les recevoir et surtout comment soi-même les donner, on constate que grâce à eux, on peut en apprendre davantage sur soi et sur les autres, et progresser dans ce que l’on entreprend. En tant qu’interprète sur le terrain depuis plusieurs années, et ayant suivi le master à l’UCLouvain, nous nous sommes aperçus que dans le cursus et lors des stages, le feedback est une pratique enseignée, systématisée et encouragée. Par le biais de ce travail de recherche, nous souhaitons lever le voile sur l’utilisation du feedback chez les interprètes Français-LSFB. Sachant que le feedback est un cadeau (Vollebregt, 2020) qui se doit d'être efficace, descriptif et sans jugement, et qui devrait dès lors permettre aux interprètes d'améliorer leurs compétences, d'avoir un retour extérieur sur leur propre prestation, les interprètes Français-LSFB connaissent-ils ce processus, prennent-ils le temps de l’utiliser, acceptent-ils d’en recevoir et sur quels critères se basent-ils pour le mettre en pratique ? C’est au moyen de la diffusion d’un questionnaire que nous allons tenter de répondre à ces différentes questions.