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La politique de l'administration Clinton I face au cas bosnien (1992-1995)

(2023)

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Dès le début des années 1990, l’implosion yougoslave constitue l’un des problèmes majeurs de politique étrangère auxquels les États-Unis ont dû faire face. En effet, Milošević, le président de la Serbie, met en avant l’idée de réunir tous les Serbes dans un même territoire, défendant ainsi le projet de Grande Serbie. À cet égard, les forces militaires et paramilitaires bosno-serbes procèdent à un nettoyage ethnique afin de créer une homogénéité des territoires. Du côté transatlantique, l’administration du premier mandat de Bill Clinton (Clinton I) est confrontée à des hésitations concernant une potentielle intervention militaire dans ce pays des Balkans. L’unique superpuissance mondiale interviendra plus de trois années après le début de la guerre, le 30 août 1995 dans le cadre de l’opération Deliberate Force. La fin des hostilités débouchera finalement sur la signature des Accords de Dayton, le 21 novembre 1995, divisant ainsi le territoire bosnien en deux entités : la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine et la république serbe de Bosnie. Via les théories des relations internationales : l’analyse cognitive et étatique de l’analyse de la politique étrangère ainsi que la théorie réaliste, ce mémoire vise à la compréhension de l’attitude de la première administration du président Bill Clinton vis-à-vis du conflit bosnien.