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Profil des patients lombalgiques aigus ayant recours à l'accès direct à la kinésithérapie en Belgique : une étude pilote

(2023)

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Contexte : La lombalgie est la première cause d’invalidité dans le monde, représente un réel défi pour les systèmes de santé et sociaux. En Belgique, les chiffres sont particulièrement préoccupants pour la lombalgie par rapport à la moyenne mondiale. En raison de ces augmentations, l’optimisation des parcours de soins pourrait permettre une prise en charge plus rapide et adaptée pour les patients lombalgiques aigus. L’accès direct à la kinésithérapie pourrait-il faire partie des solutions face aux défis que la lombalgie représente ? Objectif : Quel est le profil des patients Belges souffrant de lombalgies aiguës d’une durée de > 24 heures et de < 6 semaines qui ont recours à l’accès direct à la kinésithérapie ? Méthode : Les patients, recrutés par le biais d’un formulaire d’inclusion, seront redirigés en accès direct chez un kinésithérapeute du projet DirectPhysio. Ils devront répondre ensuite à une batterie de questionnaires avant leur prise en charge. Les données démographiques et les données cliniques concernant l’intensité et la localisation de la douleur, le risque de chronicité, l’incapacité fonctionnelle et la présence de croyances sur la lombalgie des patients seront analysées à l’aide de questionnaire. Résultats : Les analyses font apparaître un patient d’âge moyen (41,5 années) avec un IMC en surpoids (26,42 kg /(cm2)), un SBST moyen classé risque faible (61,9 %), une EN de la douleur actuel d’intensité modérée noté 4,6 en moyenne et 5,3 sur les 7 derniers jours, un score moyen au questionnaire ODI à 7,71 soit 15,42 % représentant un handicap léger dans les activités de la vie quotidienne, une moyenne au FABQ Activités Physique à 12,62 et un FABQ Travail à 17,28 et 4,3 régions douloureuses par patient. Conclusion : Malgré certaines limites, les résultats présentent un profil hétérogène en termes de données démographiques et cliniques, qui montre l'intérêt commun pour l’ADK. L’étude doit se poursuivre mais il semble que si l’ADK s'installe en Belgique, une majorité des patients LANS pourrait se diriger vers cette nouvelle voie de traitement.