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Dubie_1197-18-00_2025.pdf
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- Depuis l’Antiquité, Euripide est qualifié de misogyne. Cette réputation perdure encore aujourd’hui. Toutefois, à la lecture de ses œuvres, cette caractéristique n’est pas évidente. Ce travail se penche surtout sur onze pièces d’Euripide dans lesquelles huit figures féminines jouent un rôle prépondérant et récurrent : Alceste, Médée, Phèdre, Andromaque, Hécube, Électre, Hélène et Iphigénie. Pour chacune d’elles, une comparaison est établie entre les versions employées par Euripide et celles adoptées par d’autres auteurs grecs et latins. Une attention particulière est aussi accordée aux passages qui semblent misogynes et pour lesquels j’ai confronté le texte grec de quatre éditions (Les Belles Lettres, Loeb, Teubner et Oxford). Enfin, j’ai exposé mon point de vue sur la manière dont Euripide présentait les huit personnages féminins retenus.