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Les interprètes CODAs Leur appartenance à la communauté sourde engendre-t-elle un sentiment d’attentes et d’exigences ?  

(2021)

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Les CODAs sont des enfants entendants de parents sourds. Certains font le choix de devenir interprète et de travailler au sein de la communauté qui les a vu grandir. Le fait de jongler entre la sphère professionnelle (interprète) et la sphère privée (membre de la communauté sourde) peut être complexe car l’affiliation à la communauté engendre des difficultés. Le métier n’a de cesse d’évoluer et de se professionnaliser. Autrefois, les interprétations étaient effectuées par des membres de la collectivité dont les CODAs. Ils prestaient afin d’aider les personnes sourdes. Toutefois, les Sourds ne souhaitent plus être perçus comme des personnes déficientes. Ils aspirent à être inclus dans une société accessible en sollicitant les services d’interprètes professionnels. Les Sourds revendiquent leur culture et leur identité propre qui découle de la langue des signes. Aujourd’hui, les interprètes français/langue des signes de Belgique francophone font figure de pont entre deux mondes, celui des sourds et des entendants, en tenant compte des enjeux interculturels et respectant un code de déontologie. La professionnalisation pousse les clients sourds à faire preuve d’un plus haut niveau d’exigences. Dès lors, l’appartenance des interprètes CODAs engendre-t-elle un sentiment d’ exigences et d’attentes d’ordre linguistique et culturel supplémentaires? Par le biais de ce travail de recherche, nous souhaitons en apprendre davantage sur le cas des interprètes CODAs. À l’aide d’un questionnaire, nous tenterons de répondre à la question.