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Un végétal proliférant : mise en perspective d’un règne non-humain dans le cinéma d’horreur

(2023)

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Ce TFE porte sur le végétal dans le film d’horreur en lien avec l’Anthropocène. Dans cette optique, il s’agit d’aborder la visualité particulière du végétal dans les films d’horreur sous l’angle de la prolifération, et de rendre compte des mécanismes mis en place qui font du végétal un élément dépassant le simple statut de décor. Le premier chapitre propose un regard sur le film d’horreur et une définition du végétal afin de démontrer les liens qui les unissent. Le deuxième chapitre aborde l’analyse de trois films (The Ruins, 2008 ; Evil Dead, 2013 ; Gaïa, 2021) dans lesquels le végétal est pleinement actif. Cette étude démontre le caractère proliférant du végétal et dégage un point de vue spécifique qui ne se configure pas strictement autour du point de vue humain. Enfin, le troisième chapitre considère le végétal du film d’horreur sous l’expression de la « mauvaise herbe ». Au regard de l’Anthropocène, le végétal horrifique, à l’instar de la mauvaise herbe, dérange la centralité de l’humain et permet d'adopter un nouveau regard sur un règne parfois oublié.